Dans une ville où les maladies sexuellement transmissibles font rage et où la prostitution fleurit, la presse et l’Eglise saluent un homme courageux qui installe sa tente en plein quartier de prostitution afin de mettre en garde les hommes sur le chemin de la tentation. Mais la campagne d’éducation sexuelle et morale de notre homme “providentiel” ressemble plus à un spectacle de foire qu’à une conférence scientifique.

Dans l’espace du Piccolo, toute l’équipe vous invite au cabaret ...

Bertolt Brecht démontre avec ironie que morale et appât du gain ont tout intérêt à s’entendre en faisant affaire commune sur le dos des plus faibles .

Le projet du Piccolo est un projet de décentralisation de la Comédie de Saint-Etienne. 
“Notre projet de décentralisation est innovant par cette volonté de créer le spectacle du Piccolo dans une commune partenaire excentrée. Faire participer la population des communes rurales au travail artistique en proposant chaque soir des répétitions ouvertes au public nous semble être la façon la plus explicite d’affirmer la comparaison que nous aimons faire entre notre métier et celui d’un artisan. [...] Nous devons la réussite de ce projet un peu “fou” à la participation active des communes et des structures partenaires. Le Piccolo est une aventure que nous vivons ensemble [...].”
J.C. Berutti et F. Rancillac, Dir de La Comédie de Saint-Etienne.http://www.comedie-de-saint-etienne.frhttp://www.comedie-de-saint-etienne.frshapeimage_1_link_0shapeimage_1_link_1

Fabien Grenon

Sandrine Martinez

Cédric

Veschambre

Julien Rocha

Pauline Dupuy

Cécile Bournay

Sabine Revillet

Laetitia Lemesle

Bertolt Brecht,

traduction Maurice Régnaut

L’Arche Editeur

mise en scène Béatrice  Bompas.

Avec :

Spectacle subventionné par la Ville de Saint-Etienne et le Conseil Général de la Loire.

Coproduction : Cie de la Commune/Comédie de Saint-Etienne

Adaptation musicale : Christophe Serpinet, Pauline Dupuy

Coach vocal : Myriam Djemour

Scénographie : Jacques Mollon

Costumes : Ouria Dahmani-Khouhli

Assistants : Christophe Noël, Thomas Wallet

Lumières : Serge Lattanzi

Grégory Gouband

In a city devastated by  sexually transmitted diseases and where prostitution is flourishing, the press and the Church pay tribute to a courageous man who set up his tent in the middle of the red light district, in order to warn men who are on their way to temptation… But the sexual and moral education campaign of this “providential” man looks more like a circus show than a scientific conference.

At the Piccolo, the team invites you to the Cabaret…

Bertolt Brecht demonstrates ironically that morals and cupidity have an interest in forging an alliance, to share benefits at the expense of the weak.

The Piccolo project is a decentralised project of the Comedie de St Etienne.

“Our decentralisation project innovates through this will to stage the Piccolo in a provincial partner municipality. Allowing the rural world’s population tot ake part in the artistic work, by opening rehearsals every night to the audience, seems to us the most explicit way to demonstrate the comparison we like to make between our work and that of a craftsman (..) We owe the success of this somehow “crazy” project to the active participation of all partner municipalities and structures. The Piccolo is an adventure which we experience together.”[...].”
J.C. Berutti et F. Rancillac, Dir de La Comédie de Saint-Etienne.http://www.comedie-de-saint-etienne.frhttp://www.comedie-de-saint-etienne.frshapeimage_2_link_0shapeimage_2_link_1

With :

Musical adaptation : Christophe Serpinet, Pauline Dupuy

Vocal Coach : Myriam Djemour

Scenography : Jacques Mollon

Costumes : Ouria Dahmani-Khouhli

Assistants : Christophe Noël, Thomas Wallet

Lights : Serge Lattanzi

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Sur la mini-scène du Piccolo, Béatrice Bompas orchestre le mouvement permanent et les chants de neuf acteurs épatants.

C’est parti pour une tournée de trois mois dans toute la Loire mais aussi la Haute-Loire.



LE MOUVEMENT est permanent. C’est réglé comme du papier à musique. Lux in tenebris, de Bertolt Brecht, mise en scène de Béatrice Bompas, connaît des trois coups à Boën-sur-Lignon et s’en va ensuite pour trois mois. […]

Ce n’est que le début et ce spectacle sur la morale en plein quartier de la prostitution paraît déjà à totale maturité. C’est prêt, c’est fin prêt, magistralement chanté, joué et mis en scène. Le Piccolo a promené la Cantatrice Chauve de Ionesco, il entoure ce printemps, de ses murs amovibles et de sa chaleur, la révolte de l’auteur allemand du début du siècle dernier. Sa scène est de poche : trois mètres par neuf. Béatrice Bompas orchestre là-dessus les allers et retours, les déhanchements incessants de neuf acteurs.

Chaque pas compte, chaque quart de tour est important.[…] Chacun a sa partition, et les chansons sont puisées dans un répertoire des années trente. Les acteurs ont été préparés par un travail vocal de Myriam Djemour. C’est un ballet de poche, une gestuelle servie avec justesse par les costumes sobres, d’Ouria Dahmani-Khouhlil.


J-Y.M.

Le Figaro, le 12 avril 2005.

Brecht aux champs


THÉÂTRE MUSICAL

Lux in tenebris, de Bertolt Brecht par le Piccolo, petit théâtre mobile de la Comédie de Saint-Etienne


PLAISIR D’ASSISTER à un spectacle de qualité au Gymnase de Chazelles-sur-Lyon. Un Brecht grinçant et sombre à souhait, bien servi par une mise en scène ironique et très enlevée, et prestement joué/chanté par un contingent de jeunes gens plein de brio.

[…]

Ajoutant abondance de musiques et chansons, Kurt Weil, mais aussi bien Yvette Guilbert, à cette pièce en un acte peu courue de l’auteur de l’Opéra de Quat’sous, Béatrice Bompas avec la complicité dynamique d’une distribution qui puise ses neuf comédiens dans les quatre dernières promotions de l’École de la Comédie de Saint-Etienne, met en place un solide et réjouissant théâtre musical. Atmosphère entre-deux guerres, lumières tranchées, maquillages expressionnistes, costumes masculins rendant les silhouettes androgynes, le spectacle fait assez revue de cabaret, le genre en vogue, à Berlin, dans ces années-là. D’autant qu’une véritable chorégraphie expressive et stylisée accompagne tous les déplacements réglés au cordeau des corps toujours en mouvement. Simplicité et efficacité caractérisent la scénographie qui consiste en une sorte de podium allongé à plusieurs niveaux et multiples entrées. Sur cet espace restreint et pourtant riche en possibilité, et qui quelque part suggère bien la promiscuité urbaine et l’espace chahuté d’un Grosz ou d’un Dix, le jeu se déploie la plus souvent en frise, exploitant intelligemment l’asymétrie et les différences de degrés. Un jeu tout en ruptures, et distancié jusqu’à la parodie crânement assumée.

Nelly Gabriel

Contrebasse / Double bass :

Pauline Dupuy

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LUX IN TENEBRISArchives.htmlArchives.htmlArchives.htmlArchives.htmlshapeimage_4_link_0shapeimage_4_link_1shapeimage_4_link_2
DIAPORAMAPhotos_Lux_in_Tenebris.htmlPhotos_Lux_in_Tenebris.htmlshapeimage_5_link_0